Pour atteindre leurs objectifs, beaucoup de sociétés ont recours à l’externalisation. Ce processus est une stratégie qui vise à confier certaines tâches de l’entreprise à un prestataire extérieur. Généralement, ces activités en question sont primaires, c’est-à-dire qu’elles ne sont ni essentielles, ni stratégiques. Mais, leur nature varie en fonction de la compagnie.
Pourquoi passer à l’externalisation ?
L’outsourcing est avant tout une décision stratégique. Avant d’adopter ce système, plusieurs paramètres sont à prendre en considération. Tout d’abord analyser les objectifs de l’entreprise, sa performance et ses moyens d’action. Ces derniers concernent les ressources financières et humaines. Le but de la firme est de faire le maximum de profit avec le minimum de dépense. En passant à l’outsourcing, la société transfert certains risques au sous-traitant. Il s’agit principalement des investissements et de la gestion de stock. Outre ce partage des aléas, le processus externalisé est également un excellent moyen d’accroître les compétences de l’entreprise.
Les différents types d’externalisation
Si auparavant, le BPO était très répandu dans les pays anglo-saxons, actuellement cette stratégie est appliquée dans près de 82 % des entreprises françaises. Il existe 3 types d’outsourcing. Le premier, le Nearshore qui signifie externalisation sur la même région ou sur une autre localité de proximité. La seconde catégorie qui est l’Offshore désigne le processus externalisé dans un pays éloigné. La dernière forme de BPO : l’Onshore. Celle-ci consiste à employer des ressortissants étrangers au sein de l’entreprise sans changer les conditions de travail d’origine.
Les risques de l’externalisation
Comme toute décision stratégique, l’externalisation présente des risques que tout bon leader se doit d’anticiper. Il existe plusieurs cas de figure, mais les plus fréquents sont : la dépendance et les problèmes liés à la qualité de la prestation. En confiant une partie de ses activités à une autre entité, l’entreprise met en péril son savoir-faire puisqu’elle risque de le perdre de manière définitive. C’est là que l’esprit de dépendance s’instaure. La société qui externalise ses services exige une certaine norme qualitative. Cependant, celle-ci n’est pas toujours respectée en raison de la distance, de la complexité de la commande et surtout de la différence de culture.