Que ce soit dans l’industrie, dans une station d’épuration ou dans l’agroalimentaire, le traitement des eaux usées est une démarche indispensable à la collectivité et à l’environnement. Il s’agit de retirer les impuretés et substances toxiques de l’eau avant de la redistribuer dans le réseau. Il peut également être question de nettoyer un fleuve ou un canal. Qu’il s’agisse d’eaux de process ou d’eaux usées, le tamis rotatif fait partie des pièces fondamentales à cette démarche.
Tamis rotatif : comment ça marche ?
Idéalement placé en entrée de station d’épuration ou juste après le pré-dégrillage, le tamis rotatif concerne à la fois les collectivités territoriales et les industries qui doivent traiter leurs eaux de process. Cet équipement fonctionne comme suit :
- L’eau est amenée dans un crible rotatif perforé grâce à un ensemble de tubes ;
- Le moto-réducteur entraîne le mouvement du tambour ;
- L’effluent est filtré par le tamis ;
- L’eau filtrée est dirigée par la force de la gravité vers la sortie du tamis ;
- La vis de convoyage entraîne les particules vers une tubulure dédiée.
Quel type de filtration ?
Un tamis rotatif en inox à alimentation interne, comme ceux de la gamme RTS proposée sur Inofilter.fr, peut assurer un tamisage de 750 µm à 30 mm. Ce type de filtration est parfait pour les effluents chargés en graisse et en fibres, en particulier dans le secteur agroalimentaire et dans le milieu urbain. Il peut également être utilisé pour les eaux de process dans l’industrie du textile, par exemple. Ce matériel est particulièrement apprécié pour sa haute résistance à l’abrasion : un choix idéal pour le milieu du BTP. Toutefois, il existe bien d’autres modèles de tamis rotatifs selon le type de filtration dont vous avez besoin. Vous pourrez notamment vous orienter vers un tamis à alimentation externe pour un tamisage fin, avec ou sans compacteur intégré. Dans ce cas, les effluents gras et sablonneux sont à proscrire.